AU PRINTEMPS QUI SUIT TOUJOURS, 2021
vidéo HD 6’13’’couleur, stéréo
16:9






    Cette vidéo établit un parallèle entre la rencontre d’un arbre qui souffre d’une dégénérescence génétique et le trouble bipolaire. Les symptômes de la maladie apparaissent et disparaissent de manière cyclique comme les feuilles au fil des saisons. Cette proposition oppose un regard poétique et sensible face à la classification des manuels de psychiatrie. Elle nous interroge sur la notion de résilience, les formes altérées de soi et l’énergie déployée pour les refouler mais également sur ce qui, à l’image de l’arbre, nous rend étranger à nous-même. La vidéo se termine par une citation de Virginia Woolf ; un hommage à cette femme décédée suite à ce trouble.



Vue de l’exposition “ Distance Rapprochée ” / MAC’s Musée des arts contemporains de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Hornu (BE)