PARADIS PERDUS, 2021
Anxiolytiques, sterput, parpaings, béton, tubes de cuivre, robinets, pompe de cave,
300 x 106 x 57 cm





    « Paradis perdus » est une sculpture qui se lit comme le caractère de ce qui est vain et inefficace. Elle établit une corrélation entre la notion de refoulement qui définit à la fois les canalisations bouchées mais aussi le mécanisme psychologique par lequel nous refusons l’accès à la conscience d’une souffrance profonde et silencieuse. Chargée d’anxiolytiques, l’eau s’écoule en circuit fermé comme si elle nous renvoyait ce que nous essayons perpétuellement de rendre invisible. La forme de la pièce ressemble à un abreuvoir et nous interroge sur la notion de vanité collective.