STUDIO 101, 2022
41 isoloirs, rideaux, miroirs, lampes de maquillage
dimensions variables


©  Luk Vander Plaetse


Une quarantaine d’isoloirs forment un labyrinthe qui se termine sur un cul-de-sac, une voie sans issue, une désillusion. Le·a spectateur·rice se fraye un chemin qui se referme sur lui·elle inextricablement, à l’image des arcanes du pouvoir et de la démocratie. Des miroirs de loges sont disposés dans chaque isoloir. Cette installation place le.la spectateur.rice dans la peau d’un·e électeur·rice potentiel·le et le.la confronte à son reflet, à son choix et à ses convictions. L’analogie entre l’isoloir et la loge d’artiste l’invite à se questionner sur la politique spectacle et sur l’influence que peut avoir l’avènement des médias de masses et des shows télévisés sur le rôle des politicien·ne·s, nos opinions et notre capacité à décider librement.





©  Luk Vander Plaetse